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"Mieux vaut mourir pour une idée qui vivra, que de vivre pour une idée qui disparaîtra" Steve Biko
mercredi 21 octobre 2015
vendredi 28 février 2014
l'Unesco récompense Hélène Harley.
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| Hélène Harley,première femme journaliste radio au Sénégal |
A l'occasion de la journée mondiale de la radio,jeudi 16 février 2014,le Bureau Régional de l'Unesco pour l’Afrique de L'Ouest (basé à Dakar) s'est penché sur le rôle de la radio dans nos sociétés .L'Unesco a insisté sur l'implication des femmes pour le médium radio.
Dans son message de bienvenue ,Mme Ann Therese Ndong Jatta,Directrice du Bureau Régional de l'Unesco pour l’Afrique de L'Ouest ,a plaidé pour l'égalité des genres.Elle a invité les médias ,qu'elle considère comme étant :" le miroir fidèle de nos sociétés".à promouvoir l'égalité des genres et à lutter contre les stéréotypes sexistes.Elle a aussi affirmé que " l’autonomisation des femmes et le développement des médias suivent des regards croisés.
Pour cette journée mondiale de la radio,les femmes ont été vraiment à l'honneur.: Mme Helène Harley,première femme journaliste radio au Sénégal a été récompensée par L'Unesco.Cette pionnière de la radio a affirmé que la radio est toute sa passion .Né le 22 Décembre 1983 à Dakar,cette dame à la voix forte et à la diction parfaite ,accroche d'emblée l'auditeur,à en croire les témoignages .Elle a reçu de brillants hommages de la part de ses amis ,de ses proches,venus lui soutenir pour la circonstance.
Ces témoignages par endroit ont été très riches en émotion.Un de ses anciens collègues ,en parlant de la beauté de Mme Harley ,l'a qualifié de" déesse".
Des moments forts que le public a beaucoup apprécié.
L'artiste ivoirien Asalfo du Groupe Magic System et Ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco ,à travers la projection d'un message a invité les filles et les femmes à faire de la radio.Pour lui:"la radio,c'est la culture,la morale et la femme symbolise la morale puisqu'elle est la garante de notre société."
La cérémonie a pris fin avec la remise d'un cadeau symbolique de L'Unesco à Mme Helène Harley.
Vivement la prochaine édition!
Conflits fonciers et crise politique en Casamance
Le Carrefour d'Actualité organisé par le Cesti a accueilli, mercredi 19 février , M. Jean Claude Marut. Ce Chercheur et géopoliticien français a animé une conférence sur le thème :" Les conflits fonciers ,crise politique en Casamance".
M. Jean Claude Marut connait bien le dossier de la Casamance. Il travaille sur le conflit casamançais depuis 24 ans en tant que géographe. ''Ce n'est pas la tradition qui est à l'origine du problème.C'est sa négation par l'Etat sénégalais qui en est la cause'', a-t-il expliqué.
Les faits qui, selon lui, sont à l'origine de la crise casamançaise remontent en 1970. ''C'est toute la société sénégalaise, a t-il affirmé, qui était en crise à l’époque''
Il a soutenu qu'il y a eu une confiscation des terres, une spoliation des terrains appartenant à des autochtones .Ainsi, il a affirmé que certains marabouts se sont vus attribués des terres sur la base du clientélisme politique. M.Claude a déclaré que le conflit n'est pas religieux. Ce n'est pas une lutte contre chrétiens et musulmans, a t-il laissé entendre.
Le conférencier a aussi rappelé que la Casamance est majoritairement musulmane et que la rébellion est aussi composée essentiellement par des musulmans.
Pour lui, les populations qui se sont senties spoliés,ont fait une grande marche, laquelle marche a été sévèrement réprimée par les forces de l'ordre.
Il a conclu la conférence en affirmant qu'il n'a jamais eu de véritable indemnisation de ceux qui ont été spoliés.
Selon Jean Claude Marut ,si l'Etat sénégalais ne prend pas toutes ses responsabilités ,les mêmes causes ,peuvent produire les mêmes effets.
Le conflit casamançais dure bientôt 30 ans.
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